PROSPECTIVE : vers le secteur quaternaire en 2040

Jeremy Lamri
15 min readJul 23, 2023

[Article rédigé le 18 avril 2023 par Jeremy Lamri avec le support de l’algorithme Open AI GPT-4 pour environ 30%. Toutes les images ont été générées avec Adobe Firefly].

Created by Jeremy Lamri with Adobe Firefly (2023, All rights reserved).

Imaginez un futur où la connaissance et l’innovation sont les moteurs de la prospérité. Ce monde, façonné par le secteur quaternaire, pourrait devenir notre réalité. Au cœur des révolutions économiques, environnementales et sociales que nous vivons, les économies basées sur la connaissance, les changements démographiques, la mondialisation et la responsabilité environnementale convergent progressivement. Dans ce contexte, le secteur quaternaire incarne non seulement l’avenir de l’économie, mais aussi notre capacité à relever les défis et à saisir les opportunités qui se présentent à nous au 21e siècle et au-delà. Plongée dans un concept OVNI qui mériterait qu’on s’y attarde davantage.

Qu’est ce que le secteur quaternaire ?

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Le secteur quaternaire englobe un large éventail d’activités économiques liées à la production, la gestion et la distribution de la connaissance, de l’information et des services à haute valeur ajoutée, ainsi qu’à la contribution sociétale.

Ce secteur est caractérisé par l’importance de la recherche, du développement et de l’innovation (R&D), l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), et les activités visant à améliorer la qualité de vie, la cohésion sociale et le développement durable. Les contributions sociétales, telles que le soutien aux personnes âgées, la préservation de l’environnement et la formation à la citoyenneté, font partie intégrante de ce secteur.

Alors que les secteurs tels que nous les connaissons (primaire, secondaire, tertiaire) ont été théorisés dans les années 1930, ce n’est que dans les années 1970 que le concept de secteur quaternaire commence à être développé et discuté. L’économiste britannique Sir Arthur Lewis, dans son ouvrage “Growth and Fluctuations, 1870–1913” (1978), introduit le terme “quaternary sector” pour décrire les activités économiques qui ne relèvent pas des trois secteurs traditionnels. Lewis souligne l’importance croissante des activités liées à la recherche, à l’éducation et à la gestion de l’information.

Parallèlement, l’économiste français Jean Fourastié, dans son livre “Les Trente Glorieuses” aborde également en 1979 l’émergence d’un secteur quaternaire. Fourastié met en avant l’évolution de l’économie vers des activités de plus en plus spécialisées et axées sur la connaissance, la recherche et le développement.

Dans les années 1980 et 1990, le concept de secteur quaternaire est approfondi par des économistes tels que Daniel Bell et Peter Drucker. Bell, dans son ouvrage “The Coming of Post-Industrial Society” (1973), soutient que la société post-industrielle sera dominée par les services et la production de connaissances. De même, Drucker, dans “The Age of Discontinuity” (1969) et “The Post-Capitalist Society” (1993), pointe l’importance de la connaissance et de l’information comme moteurs de la croissance économique.

Il faut attendre les années 2000 pour que les activités sociétales (soutien aux personnes âgées, préservation de l’environnement, formation à la citoyenneté, etc.) soient naturellement apparentées au secteur quaternaire, notamment grâce au développement de l’économie sociale et solidaire (ESS), et à la prise de conscience croissante de l’importance de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Les économistes et les chercheurs qui étudient l’ESS et la RSE contribuent encore à élargir la compréhension du rôle des entreprises et des organisations dans la société, en mettant l’accent sur la création de valeur sociale et environnementale en plus de la valeur économique. Parmi les plus emblématiques sur ces sujets, on peut notamment citer Amartya Sen, Elinor Ostrom, Muhammad Yunnus, ou encore Michael Porter, qui a profondément revisité sa théorie de la ‘shareholder’s value’ au regard des enjeux sociétaux de long terme.

Pourquoi le secteur quaternaire est-il inévitable ?

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Le secteur quaternaire est considéré comme inévitable en raison de plusieurs facteurs liés au développement économique, technologique et social. On peut citer à minima 7 raisons pour lesquelles ce secteur est devenu une partie essentielle et incontournable de l’économie moderne et continuera de l’être à l’avenir :

1 — Chômage de masse

Le chômage de masse en 2040 pourrait être exacerbé par des facteurs tels que l’automatisation des emplois traditionnels, la mondialisation et la délocalisation accrue, et le décalage des compétences favorisé par l’évolution trop rapide des technologies et des industries. Cette raison suffit à elle seule pour trouver un modèle économique alternatif à l’emploi traditionnel.

2 — Croissance des économies basées sur la connaissance

La croissance des économies basées sur la connaissance est l’un des facteurs clés qui rendent le secteur quaternaire inévitable. Au fur et à mesure que les économies mondiales évoluent et que les industries traditionnelles telles que l’agriculture, la fabrication et les services de base se transforment, la création, la gestion et la distribution de la connaissance et de l’information deviennent de plus en plus importantes. La compétitivité et la prospérité des nations dépendent désormais davantage de leur capacité à innover et à générer de nouvelles idées, produits et services.

Dans ce contexte, le secteur quaternaire, qui englobe ces activités liées à la connaissance, est essentiel au développement économique. Les économies qui parviennent à se positionner en tant que leaders dans les domaines de la recherche, du développement, de l’innovation et de la gestion de l’information sont celles qui connaîtront une croissance durable et une prospérité à long terme. Les investissements dans l’éducation, la formation, les infrastructures technologiques et la recherche sont donc cruciaux pour soutenir le secteur quaternaire et assurer la réussite économique future.

De plus, les économies basées sur la connaissance valorisent les compétences et les talents des individus, ce qui entraîne une demande accrue pour des professions hautement qualifiées et spécialisées. Le secteur quaternaire offre des opportunités d’emploi pour les chercheurs, les enseignants, les ingénieurs, les consultants, les professionnels de la santé et bien d’autres. Ces emplois nécessitent souvent une formation et une expertise avancées, contribuant ainsi à une économie plus robuste et résiliente.

3 — Avancées technologiques

Au cours des dernières décennies, les progrès rapides et exponentiels dans les domaines des ordinateurs, d’Internet, des smartphones et d’autres technologies numériques ont révolutionné la manière dont les individus et les organisations accèdent, traitent et partagent l’information. Ces avancées ont transformé presque tous les aspects de la vie quotidienne et professionnelle, en facilitant la communication, la collaboration et l’échange de connaissances à l’échelle mondiale.

Les TIC ont eu un impact significatif sur la recherche, le développement et l’innovation (R&D) dans divers domaines, tels que la santé, l’énergie, l’environnement et l’éducation. Les chercheurs et les innovateurs peuvent désormais bénéficier d’un accès sans précédent à des données, des outils et des réseaux de collaboration, ce qui facilite la découverte de nouvelles solutions pour résoudre les défis complexes auxquels les sociétés sont confrontées aujourd’hui.

Les avancées technologiques ont également permis la création de nouveaux services et produits innovants qui sont spécifiques au secteur quaternaire. Par exemple, les plateformes numériques et les applications mobiles ont révolutionné la manière dont les consommateurs accèdent aux services financiers, éducatifs, de santé et de divertissement, pour n’en nommer que quelques-uns.

4 — Mondialisation et interconnexion

La mondialisation et l’interconnexion croissante des économies et des sociétés ont conduit à une demande accrue pour des services et des activités liées au secteur quaternaire. En effet, les organisations doivent désormais collaborer et échanger des informations à l’échelle mondiale pour rester compétitives. Cette réalité nécessite une infrastructure et des compétences propres au secteur quaternaire.

L’interconnexion des économies facilite également la diffusion rapide des innovations et des connaissances à travers le monde, ce qui stimule la croissance économique et crée de nouvelles opportunités pour les entreprises et les individus. Par ailleurs, la mondialisation offre un accès à des marchés plus vastes et diversifiés, permettant aux entreprises du secteur quaternaire d’étendre leurs activités et de proposer des services adaptés aux besoins spécifiques des clients à travers le globe.

Il faut également tenir compte de la concurrence accrue entre les entreprises et les pays, qui encourage les acteurs économiques à investir davantage dans la recherche, le développement et l’innovation pour se démarquer et rester compétitifs. Ainsi, la mondialisation et l’interconnexion jouent un rôle clé dans le renforcement du secteur quaternaire en favorisant la diffusion des connaissances, l’innovation et la collaboration à l’échelle internationale.

5 — Changements démographiques et sociaux

Le vieillissement de la population est un enjeu majeur pour de nombreux pays développés et en développement. Avec l’augmentation de l’espérance de vie et la baisse des taux de natalité, la proportion de personnes âgées dans la population augmente. Cela entraîne une demande accrue pour des services spécifiques tels que les soins de santé, les services à domicile et les programmes de retraite adaptés aux besoins des personnes âgées. Le secteur quaternaire est en mesure de répondre à ces besoins grâce à l’innovation dans les domaines de la santé, du bien-être et de la qualité de vie.

L’urbanisation est un autre défi démographique et social. De plus en plus de personnes se déplacent vers les zones urbaines pour trouver du travail, des opportunités éducatives et une meilleure qualité de vie. Cela crée une demande croissante pour des services urbains efficaces et durables, tels que la mobilité, le logement, l’énergie et les infrastructures. Le secteur quaternaire est essentiel pour développer et mettre en œuvre des solutions intelligentes et durables pour répondre à ces besoins urbains croissants.

La migration est également un enjeu social et démographique qui nécessite des solutions innovantes et adaptées. Les mouvements de population à travers les frontières nationales et internationales créent des défis en termes d’intégration, d’éducation, de logement et d’emploi pour les migrants et les communautés d’accueil. Le secteur quaternaire joue un rôle crucial dans l’élaboration de politiques, de programmes et de services qui facilitent l’intégration des migrants et contribuent à la cohésion sociale.

Enfin, les inégalités sociales et économiques sont un autre défi qui requiert l’intervention du secteur quaternaire. Les disparités en matière d’éducation, de revenu, de santé et d’opportunités professionnelles peuvent avoir des conséquences néfastes sur la cohésion sociale et le développement économique. Le secteur quaternaire permet de développer des solutions innovantes et des services adaptés pour réduire ces inégalités et promouvoir l’équité sociale.

6 — Responsabilité environnementale et développement durable

La prise de conscience croissante des enjeux environnementaux et la nécessité d’un développement durable ont conduit à une demande accrue pour des produits, services et technologies respectueux de l’environnement. Dans ce contexte, la recherche se concentre sur des domaines tels que les sources d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la préservation de la biodiversité.

De plus, les entreprises et les organisations du secteur quaternaire s’efforcent de développer et de promouvoir des pratiques commerciales durables, telles que l’économie circulaire, la responsabilité sociale des entreprises et la production écologiquement responsable. Ces pratiques visent à minimiser l’impact environnemental des activités économiques et à promouvoir un développement durable.

En outre, le secteur quaternaire joue un rôle clé dans la diffusion et la sensibilisation aux problèmes environnementaux et aux solutions durables. Les activités de formation, d’éducation et de communication en matière d’environnement contribuent à informer les citoyens, les entreprises et les décideurs politiques des enjeux environnementaux et des mesures qu’ils peuvent prendre pour les atténuer.

7 — Évolution des attentes des consommateurs

Les consommateurs modernes exigent des produits et services de plus en plus personnalisés et adaptés à leurs besoins spécifiques. Ils sont à la recherche d’une expérience sur mesure et d’une valeur ajoutée qui va au-delà des biens matériels. Le secteur quaternaire est en mesure de répondre à ces attentes grâce à sa nature axée sur l’innovation, la personnalisation et la création de services de haute qualité.

Cela inclut des services tels que l’éducation personnalisée, les soins de santé sur mesure et la création de produits adaptés aux besoins individuels des consommateurs. Les entreprises et les organisations du secteur quaternaire investissent dans la recherche et le développement pour comprendre les besoins des clients et créer des solutions innovantes pour répondre à ces besoins.

Dans ce contexte, les entreprises du secteur quaternaire cherchent également à établir des relations à long terme avec leurs clients en offrant des services de qualité supérieure, en répondant rapidement aux demandes et en s’adaptant aux changements du marché. L’accent mis sur la personnalisation et la satisfaction des besoins des consommateurs contribue à renforcer la position du secteur quaternaire dans l’économie et à le rendre inévitable pour répondre aux attentes changeantes des consommateurs.

Comment accompagner l’émergence du secteur quaternaire ?

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Dans un contexte où il n’y aurait peut-être pas de travail pour tout le monde en 2040, il est important de trouver des solutions pour garantir que chaque personne puisse vivre dignement. Plusieurs options, potentiellement complémentaires, pourraient être envisagées :

Le revenu universel contributif

L’instauration d’un revenu de base universel garantirait à chaque individu un revenu minimum pour subvenir à ses besoins fondamentaux, indépendamment de son statut professionnel. Dans le contexte du secteur quaternaire, il pourrait offrir une approche innovante pour reconnaître et valoriser les contributions sociétales, garantir un revenu décent pour tous et encourager la participation active à la société. Cette approche nécessiterait une volonté politique et un engagement à repenser les modèles économiques actuels et à investir dans la formation et l’éducation, pour soutenir la transition vers une économie axée sur le secteur quaternaire.

Une telle initiative pourrait être financée par différentes sources, telles que la fiscalité, la redistribution des richesses, les partenariats public-privé et les revenus générés par les activités du secteur quaternaire. Des mécanismes de financement innovants pourraient également être explorés, tels que la création d’une monnaie sociale ou d’un système de crédit social basé sur les contributions au secteur quaternaire. En combinant les différents mécanismes et modèles, il est possible de repenser intégralement le lien entre public et privé, ou encore celui entre travail et engagement citoyen.

La réduction du temps de travail

La réduction du temps de travail dans le secteur quaternaire peut être envisagée comme une solution pour faire face aux défis posés par les avancées technologiques, la productivité accrue et la demande croissante pour une meilleure qualité de vie. En mettant en place des politiques et des pratiques de travail adaptées, il est possible de créer un environnement de travail plus équilibré, durable et équitable pour les employés du secteur quaternaire.

La nature des activités du secteur quaternaire permet souvent une plus grande flexibilité dans l’organisation du travail. Les horaires de travail flexibles, le télétravail et les modèles de travail à temps partiel peuvent faciliter la mise en œuvre de la réduction du temps de travail tout en maintenant la productivité et une bon niveau de satisfaction. Cela doit pouvoir contribuer à un meilleur équilibre entre travail, loisirs et engagement citoyen.

La promotion de l’économie sociale et solidaire

Le développement de l’économie sociale et solidaire, qui privilégie les objectifs sociaux et environnementaux par rapport au profit, pourrait offrir de nouvelles opportunités d’emploi et encourager l’implication citoyenne. La promotion de l’ESS dans le secteur quaternaire nécessite un investissement continu dans l’innovation et la recherche. Les organisations de l’ESS doivent être encouragées à développer de nouveaux produits, services et modèles économiques pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux. Les institutions de recherche et les universités peuvent jouer un rôle clé en soutenant et en diffusant les connaissances sur l’ESS.

Les organisations de l’ESS doivent collaborer avec d’autres acteurs du secteur quaternaire, tels que les entreprises, les institutions de recherche et les gouvernements, pour partager des ressources, des connaissances et des compétences. La création de réseaux et de plateformes de collaboration peut faciliter ces partenariats et renforcer le potentiel d’innovation et d’impact social de l’ESS.

La formation et l’éducation tout au long de la vie

L’accent mis sur l’éducation et la formation continue permettrait aux individus de s’adapter aux évolutions du marché du travail et d’acquérir de nouvelles compétences pour contribuer à la société de manière significative. Cela implique des démarches accessibles, flexibles, centrées sur l’apprenant et adaptées aux besoins changeants du marché du travail et de la société. En mettant l’accent sur l’apprentissage interdisciplinaire, les partenariats entre les acteurs et la reconnaissance des acquis, le secteur quaternaire peut soutenir le développement des compétences et des connaissances nécessaires pour relever les défis du 21e siècle et au-delà.

Une telle approche nécessite la personnalisation des parcours d’apprentissage, l’adaptation des méthodes pédagogiques et l’évaluation des compétences pour aider les apprenants à atteindre leurs objectifs professionnels et personnels, ce qui est loin d’être le cas actuellement. Surtout, le secteur quaternaire est caractérisé par un rythme rapide d’innovation et de changement. Par conséquent, la formation et l’éducation tout au long de la vie doivent se concentrer sur la mise à jour et l’adaptation des compétences des individus pour les préparer aux emplois de demain et leur permettre de s’épanouir dans un environnement en constante évolution.

La valorisation du bénévolat et des contributions sociétales

C’est l’éléphant au milieu du salon, mais c’est probablement le seul vrai moyen de créer une société plus inclusive, solidaire et durable. Par le biais de politiques et de pratiques qui encouragent et soutiennent l’engagement citoyen, nous pouvons renforcer le rôle du secteur quaternaire dans la promotion du bien-être individuel et collectif et dans la création d’un avenir meilleur pour tous. Les employeurs pourraient encourager et soutenir le bénévolat parmi leurs employés en offrant des congés payés pour les activités bénévoles, en soutenant des programmes de bénévolat d’entreprise ou en reconnaissant les compétences acquises grâce au bénévolat dans le cadre des évaluations de performance et des promotions.

Pour soutenir et valoriser les contributions sociétales, des partenariats entre les secteurs public, privé et associatif pourraient être développés. Ces partenariats pourraient inclure le financement de projets bénévoles, la création de plateformes de mise en relation entre bénévoles et organisations, et la promotion d’une culture du bénévolat et de l’engagement citoyen. Les programmes d’éducation pourraient intégrer les activités bénévoles et sociétales comme éléments clés du curriculum, en encourageant les étudiants à participer à des projets communautaires et à développer des compétences en matière de citoyenneté active. De plus, les institutions d’enseignement pourraient reconnaître et valoriser les expériences de bénévolat dans le cadre du processus d’admission et d’évaluation.

Conclusion

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Il est désormais indéniable que le secteur quaternaire intègre une dimension essentielle et inévitable de l’économie moderne et future. Face aux défis mondiaux tels que la croissance des économies basées sur la connaissance, les avancées technologiques, les changements démographiques, la mondialisation et les enjeux sociaux et environnementaux, il est urgent et nécessaire de formaliser le secteur quaternaire et de développer un modèle économique viable qui reconnaît et valorise pleinement ses contributions.

L’inclusion des activités sociétales, telles que le soutien aux personnes âgées, la préservation de l’environnement et la formation à la citoyenneté, dans le secteur quaternaire souligne l’importance de créer un modèle économique qui va au-delà de la simple création de valeur financière. Un tel modèle devrait prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux et promouvoir une croissance économique durable et inclusive qui profite à l’ensemble de la société.

Il est donc crucial pour les décideurs politiques, les économistes, les chercheurs et les entreprises de travailler ensemble pour formaliser et soutenir le secteur quaternaire. Cela implique de reconnaître et de valoriser les contributions sociétales, de développer des politiques publiques favorables, d’investir dans la recherche et l’innovation, et de promouvoir une économie sociale et solidaire.

En mettant en place un modèle économique viable pour le secteur quaternaire, nous pourrons relever les défis de notre époque et créer un avenir plus prospère, durable et équitable pour tous. Le temps est venu d’agir et de saisir les opportunités offertes par le secteur quaternaire pour façonner l’économie de demain et assurer le bien-être des générations présentes et futures. A l’heure où politiques et citoyens s’affrontent sur les modalités des retraites futures, il est temps de penser à ce que signifieront réellement le travail et l’emploi dans ce futur.

Bibliographie

Bell, D. (1973). The Coming of Post-Industrial Society: A Venture in Social Forecasting. Basic Books.

Drucker, P. F. (1969). The Age of Discontinuity: Guidelines to Our Changing Society. Harper & Row.

Drucker, P. F. (1993). Post-Capitalist Society. HarperCollins Publishers.

Fourastié, J. (1979). Les Trente Glorieuses, ou la révolution invisible de 1946 à 1975. Éditions Fayard

Lewis, W. A. (1978). Growth and Fluctuations, 1870–1913. London: George Allen & Unwin.

Ostrom, E. (1990). Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action. Cambridge University Press.

Porter, M. E., & Kramer, M. R. (2011). Creating Shared Value. Harvard Business Review, 89(1–2), 62–77.

Sen, A. (1999). Development as Freedom. Oxford University Press.

Yunus, M., Moingeon, B., & Lehmann-Ortega, L. (2010). Building Social Business Models: Lessons from the Grameen Experience. Long Range Planning, 43(2–3), 308–325.

[Article rédigé le 18 avril 2023 par Jeremy Lamri avec le support de l’algorithme Open AI GPT-4 pour environ 30%].

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CEO @Tomorrow Theory. Entrepreneur, PhD Psychology, Author & Teacher about #FutureOfWork. Find me on https://linktr.ee/jeremylamri

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